mardi 8 juillet 2014

LE MEDECIN

Les médecins étaient rares autrefois parce que les études coûtaient cher et que la population se contentait le plus souvent pour se soigner des conseils de la voisine, du prêtre ou du rebouteux . Zoom sur une profession qui a beaucoup évolué . 
Jusqu'au XIXème siècle, on ne trouve en France que rois facultés de médecine : Paris, Strasbourg et Montpellier . Les études sont longues, coûteuses et très réglementées . L'enseignement n'est pourtant guère performant : pas de travaux pratiques, pas d'initiation à la chirurgie, pas d'examen clinique, les cours et les thèses se font exclusivement en latin jusqu'à la Révolution ...Une première grande réforme est faite par Louis XIV qui souhaite rassembler médecine et chirurgie . Comme il ne peut obtenir des médecins qu'ils s'abaissent à apprendre la chirurgie, il fait enseigner la médecine aux chirurgiens . La création d'une Académie de chirurgie fait bientôt d'eux les égaux des médecins, en savoir, puis en prestige . 


LA MÉDECINE SOUS LA RÉVOLUTION 


En 1792-1793, la Révolution fait table rase de l'ancien système, supprimant aussi bien les communautés de chirurgiens que les facultés de médecines et les sociétés savantes . Pour être médecin, il suffit désormais de payer une patente à l'état ! Inutile de dire que les charlatans se multiplient et que la nouvelle législation ne résiste pas longtemps à l'épreuve des faits . ...



LA MÉDECINE AU XIXe SIÈCLE 


Rétablies et réorganisées en 1795, les trois anciennes écoles mettent désormais les sciences expérimentales à l'honneur . Le doctorat est rétabli, mais les études restent encore chères . Pour remédier à l'insuffisance du nombre d'élèves formés chaque années, on instaure un corps d'officier de santé, praticiens de "second rang" qui doivent réussir un examen après trois ans d'études, cinq ans de pratique en hôpital ou six ans d'apprentissage chez un docteur . Leurs honoraires sont libres, liés à la réputation du praticien, à la gravité de la maladie et à la fortune du patient qui paie bien souvent en volailles, en oeuf frais et en légumes ...quand il paie ....



OU TROUVER DES INFORMATIONS SUR UN ANCÊTRE MÉDECIN ?


A la bibliothèque interuniversitaire de médecine, vous pouvez consulter la thèse de médecine de votre aïeul : elles y sont toutes conservées depuis 1539, y compris celles soutenues en province . La bibliothèque possède aussi une collection alphabétique de gravures et de photos de médecins, lacunaire bien sûr, mais avec un peu de chance vous y découvrirez le visage d'un aïeul du XVIIIème siècle dont vous n'aviez aucun portrait . 

Aux archives nationales de Paris ou l'on peut trouver des informations telles que la date d'obtention du diplôme, liste des officiers de santé etc ........






Le docteur du village 





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