Les archives hospitalières, policières et judiciaires présentent, en général, un grand intérêt généalogique . Lorsqu'une recherche est déjà bien avancée, elles donnent des renseignements variés et riches qui sont autant d'indices nécessaires à la reconstitution d'une histoire familiale souvent étonnante .
LES ARCHIVES HOSPITALIERES
Les archives hospitalières, comme les archives policières, sont "tristes", car il n'est jamais agréable d'avoir un aïeul "mendiant" mort à l'hospice ou mentionné au registre d'écrou . Mais elles sont précieuses, car elles contiennent bien souvent les seules traces qu'ont laissées sur terre les "pauvres gens" . Longtemps, en effet, l'hôpital ne fut pas le domaine des malades au sens contemporain du terme, les riches se faisant soigner chez eux . Il fut plutôt celui de la misère et de l'exclusion .
L'inventaire et le classement des archives hospitalières a été organisé par une circulaire de Napoléon III en date du 10 juin 1854 . Ces archives sont très riches . Mais leur localisation est extrêmement variable . Certaines se trouvent dans les hôpitaux eux-mêmes et, à Paris, aux archives de l'Assistance publique, qui centralisent les fonds de l'Hôtel-Dieu et des autres établissements parisiens .
Plus souvent , elles sont disponibles aux Archives départementales (série H ou H supplément pour la période antérieure à 1790, série X pour la période postérieure ) .
- La série GG des Archives municipales
- La série Q des Archives municipales
LES ARCHIVES PENITENTIAIRES ET POLICIERES
Les archives des prisons et autres établissements pénitentiaires se trouvent pour la plupart aux Archives départementales, classées dans les série Y . Elles mêlent des informations sur les "mauvais garçons", les bourgeois ruinés emprisonnés pour dettes, les jeunes "engagés" politiquement face aux pouvoirs monarchiste ou impérial, mais aussi les gardiens de prisons et les fonctionnaires de l'administration pénitentiaire .
- Les archives de la préfecture de police de Paris
LES ARCHIVES JUDICIAIRES
Les archives judiciaires de l'Ancien Régime sont conservées en série B des Archives départementales et en série G pour celles des "officialités" c'est-à-dire des tribunaux ecclésiastiques .
Les archives judiciaires de Paris et du département de la Seine sont, quant à elles, conservées aux Archives nationales, qui disposent de plusieurs fichiers et d'inventaires.
Les archives des justices de paix du XIX e siècle sont les plus intéressantes . Elles contiennent des pièces telles que des scellés, des tutelles et des curatelles, des "jugements déclaratifs d'absence" etc ...
Pour retrouver ces archives, il faut préalablement connaître le canton et le juge qui s'occupait de la commune où l'on effectue des recherches . En possession de ces indications, il faudra ensuite se rendre aux Archives départementales et y exploiter la série L (pour la période de 1790-1800) et la série U (pour la période 1801-1840) .
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